Enzyme de combustion des graisses.

Tous ces agents peuvent favoriser soit la faim soit la satiété, soit le stockage soit la combustion des graisses. Il y a eu ce commutateur épigénétique, qui en dépit d'un matériel génétique identique, va faire que l'un sera maigre et l'autre obèse, il y a eu aussi la découverte de l'hormone ADAMTS1, un interrupteur métabolique cette fois-ci au niveau de nos cellules de graisse…Cette étude identifie une nouvelle enzyme qui régule l'homéostasie dans certains neurones de l'hypothalamus : Mais que se passe-t-il si l'on bloque l'enzyme dans l'ensemble du cerveau?
Cela sera l'objet de prochaines recherches… L'enzyme est nommée ABHD6 et joue un rôle clé dans certains neurones du cerveau pour contrôler le poids corporel. Une fois obèses, un régime normal ne parvient pas à les faire maigrir. Une sorte de commutateur de l'adaptation métabolique du corps aux extrêmes.
Reste à vérifier, par essais cliniques, que le même processus est en place chez l'Homme. Cependant les chercheurs suggèrent qu'ABHD6 joue un rôle clé dans l'effet de rebond qu'on observe souvent après un régime snoopy perdre du poids. L'enzyme rendrait plus difficile la perte de poids : Les personnes qui ont du mal à perdre du enzyme de combustion des graisses auraient donc peut-être un défaut de cette enzyme.
La piste de l'enzyme ABHD6 est prometteuse.
D'autant qu'enune équipe du CRCHUM avait découvert que l'enzyme dégrade les endocannabinoïdes, qui stimulent l'appétit. Il faudra encore de nombreuses années de recherche avant d'arriver à développer un traitement thérapeutique pour l'obésité. Au fil des avancées scientifiques, on comprend que la gestion du poids, c'est bel et bien dans la tête que ça se passe, concluent les chercheurs. Cell Reports 25 octobre DOI: