Perte de poids tijuana

Principal Mourir pour perdre du poids: les liens lucratifs entre les chirurgies frontalières et les intermédiaires américains Jessica Ballandby était toujours bouleversée par la diminution des doses de sédatifs lorsqu'elle a pris conscience de la douleur vive et douloureuse ressentie dans tout son corps. Elle baissa les yeux sur la robe qui lui recouvrait le ventre. C'était saturé de sang. À ce moment-là, Ballandby regrettait profondément sa décision de se rendre au Mexique pour y subir une chirurgie de perte de poids. Mère célibataire de deux jeunes garçons, elle a commencé à douter de son retour chez elle en Arizona.
La décision a été rapide: elle a fait sa valise pour un bref séjour médical de l'autre côté de la frontière. Mme Merrill n'avait d'ailleurs pas vraiment le choix. Son assurance santé ne prenait en charge cette gastrectomie qu'en cas d'"obésité morbide" avec diabète et hypertension, ce qui n'est heureusement pas le cas de cette Américaine de 50 ans.
Elle pèse aujourd'hui 95kg et espère descendre à 72 kg, précisément parce qu'elle estime qu'"il vaut mieux prévenir que guérir". C'est fou. Nous sommes les seuls dans ce cas-là et c'est déprimant", dit-elle à l'AFP.
Après avoir passé en revue les offres de "tourisme médical", Veronica Merrill a contacté une agence spécialisée pour organiser son séjour à Tijuana, grande ville mexicaine située à la frontière de la Californie, où l'AFP l'a rencontrée. Tijuana est très populaire auprès des Américains pour les soins dentaires ou la perte de poids, mais nombre de patients s'y rendent aussi pour soigner des maladies cardiovasculaires, des problèmes orthopédiques ou liés à la perte de poids tijuana, et parfois même des cancers.
D'autres encore y vont simplement pour acheter des médicaments.
Au total, 20 millions de personnes s'adonneraient ainsi chaque année dans le monde à une forme de "tourisme médical", d'après le guide spécialisé "Patients sans frontières", qui recense 1,9 millions d'Américains. Le Mexique et la Colombie - paradoxalement associés à la criminalité et la drogue dans l'imaginaire américain - sont les destinations privilégiées, ainsi perte de poids tijuana le Costa Rica ou la République dominicaine qui offrent eux aussi des infrastructures de qualité pour un faible coût.
La société Medical Tourism Corporation a organisé le voyage de Mme Merrill dans les moindres détails: son vol de Phoenix à San Diego sud de la Californiela voiture avec chauffeur qui lui a fait passer la frontière, l'hôtel de luxe à Tijuana. Au total, le voyage et l'opération lui auront coûté 3.
Nous avons même un référent dans ces villes qui peut aider le patient avec la langue, la logistique sur place, ce genre de choses", explique Deepak Datta, qui a fondé Medical Tourism voici déjà treize ans.
Il dit prendre en charge entre 60 et 70 patients par mois, majoritairement au Mexique. D'après une étude publiée enrien qu'à Tijuana, quelque 4,7 millions de patients et leurs proches défilent chaque année pour des raisons médicales.
Alberto Michel a réalisée plus de opérations bariatriques. Nos docteurs sont des spécialistes.
Le plus gros de son activité? Des Américains qui ont reçu le chèque du fisc leur remboursant un trop-perçu, après la traditionnelle déclaration d'impôts du mois d'avril.
Dans le minibus qui l'emmène à la clinique, Mme Merrill discute avec un couple du Texas s'indignant lui aussi du coût des soins aux Etats-Unis: Pourquoi un tel écart de prix? Bernie Sanders et Elizabeth Warren, deux candidats à la primaire démocrate en vue de l'élection présidentielle deont proposé d'instaurer un système de couverture maladie universelle aux Etats-Unis, une idée "logique" pour Mme Merrill.
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